Mes mots clés

vendredi 12 octobre 2012

La gouvernance de la recherche en Afrique : l’exemple du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) de Côte d’Ivoire


Le directeur général du Cnra, Yo Tiémoko, 2ème à partir de la gauche

S’il y a un concept qui occupe de plus en plus une place prépondérante dans le vocabulaire des pays en développement, c’est bien la bonne gouvernance. Plus en vogue dans le domaine politique, la bonne gouvernance se  particularise chaque jour davantage. Ainsi nous avons la gouvernance d’entreprise, la gouvernance numérique, et aussi la gouvernance de la recherche. Tout ceci pour désigner les bonnes pratiques dans les secteurs concernés. Le 9 octobre dernier, un atelier organisé sur la Gouvernance de la Recherche Universitaire et les Systèmes Nationaux d’innovation a été l’occasion pour Dr YO Tiémoko,  directeur général de Centre national de recherche agronomique (CNRA) de présenter son exemple qui fait école, aujourd’hui. Articulé autour de cinq axes, exposé a montré les liens entre Gouvernance et Innovations, l’organes de Gouvernance du CNRA, le mécanismes de Gouvernance de la Recherche au CNRA, la valorisation et le Financement de la Recherche au CNRA ; et ce qu’est la Gouvernance pour leur  Recherche. En effet, définissant la gouvernance d’entreprise (corporate governance) en général, il a indiqué qu’elle désigne «l’ensemble des organes, processus, réglementations, procédures etc. mis en place au sein d’une entreprise, ou d’une organisation et qui influencent la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée, et contrôlée ; plus précisément, il s’agit de l’ensemble des procédures et structures mises en place pour diriger et gérer les affaires d’une entreprise/organisation de façon à assurer la transparence et l’équilibre des pouvoirs entre le management et les autres parties prenantes (stakeholders) de l’entreprise/organisation ». Pour Dr Yéo Ti »moko, l’objectif de la gouvernance d’entreprise est d’assurer une gestion aussi efficace que possible, dans la durée, en prenant bien en compte les intérêts de tous les acteurs (parties prenantes) et en limitant autant que faire se peut les risques pour l’entreprise et pour l’environnement. Puis, se demandant si recherche est, elle aussi, concernée par la gouvernance d’entreprise il a définit la spécificité de cette activité ses principes de gouvernance, et comment une structure de recherche doit elle être gouvernée pour être performante. «La recherche peut être considérée comme un ensemble de  processus intellectuels et opérationnels utilisant de la matière grise, des ressources matérielles et financières et qui génère des biens, immatériels ou matériels : nouvelles connaissances, nouveaux process, innovations technologiques etc. Elle est donc un processus de production et le Centre de Recherche une entreprise d’innovations », a-t-il soutenu. Aussi, est-elle concerné par la bonne gouvernance. Car conduire la recherche agricole au bénéfice de l’Etat et des opérateurs agricoles pour trouver des solutions durables pour le développement et la modernisation de l’agriculture et l’agro-industrie nationales ; mettre au point des technologies et méthodes  en vue de l’amélioration de la productivité des exploitations, de la qualité et de la compétitivité des produits agricoles ; concevoir et mettre en œuvre des programmes de recherche performants et pertinents,  prenant en compte les préoccupations des opérateurs agricoles et agro-industriels et conformes aux priorités de l’Etat, comme c’est le cas du Cnra, ne peut se faire sans une certaine rigueur dans gestion. Pour tenir ce pari, le Centre national de recherche agronomique s’est doté de certains outils de gestion. Il s’agit, outre les organes ordinaires de gestion d’une entreprise moderne, d’un manuel des procédures de gestion, lequel constitue, selon lui, l’outil le plus important dans le fonctionnement quotidien de son entreprise. «C’est le repère. Il indique la démarche à suivre pour chaque décision opérationnelle : administration, acquisition de biens, gestion financière etc », souligne Dr Yo Tiémoko. Le  contrôle de gestion  qui  permet de veiller au respect strict des procédures en vigueur est le complément naturel du manuel de gestion. Mais également, afin de pouvoir se positionner sur le marché international où il opère avec beaucoup de succès, le Cnra s’est-il engagé dans             la démarche qualité. Laquelle a permis à cette entreprise s’améliorer continuellement et aboutir à la certification ISO 9001 version 2008.  De manière concrète, une procédure de planification de la recherche a été établie. Elle se décline en un  cycle de programmation de 4 ans prenant en compte dans chaque secteur les priorités de l’Etat, les besoins des utilisateurs en intégrant les enjeux scientifiques. Puis sont fixés, les priorités, les objectifs et les indicateurs de performance pour l’évaluation. Son également définis et mis en œuvre un cycle de gestion des activités de recherche ; l’évaluation de la recherche et des chercheurs.
Quant aux  procédures de gestion des innovations, elles intègrent une Charte de la propriété intellectuelle, laquelle englobe l’ensemble des valeurs d’éthique et de déontologie scientifique du centre et indique les modes de valorisation en matière de propriété intellectuelle : propriété, copropriété, brevets, certificats d’obtention, transfert de matériel, valorisation. Et la sécurisation des acquis de la recherche (plan de Sécurisation des ressources génétiques, des données informatiques et des informations publiées : mesures de gestion des risques et des plans de reprise en cas de catastrophe).
Par ailleurs, le directeur général du Cnra estime que la diffusion des acquis de la recherche doit occuper une place importante dans la politique de gouvernance d’un centre de recherche. 
Au total Dr Yo Tiémoko, estime que la gouvernance de la recherche, notamment publique, doit tenir compte de certaines spécificités  liées au secteur à savoir : une politique adéquate de gestion de la propriété intellectuelle qui préserve les intérêts de toutes parties prenantes ; des mécanismes de planification permettant de prendre en compte les besoins de toutes les parties prenantes ; l’amélioration de l’image et de la légitimité de la recherche vis-à-vis de la population par l’établissement d’un dialogue. Toutefois souligne-t-il, peu de données existent sur la gouvernance des structures de recherche de par le monde. Encore moins en Afrique. Aussi, appartient-il aux gestionnaire de ces structures «d’être audacieux et innovateurs pour inventer les nouvelles normes de gestion à même de rendre notre recherche plus performante ».

David Ya


mardi 2 octobre 2012

Révolution numérique : l’agonie des médias traditionnels


Les médias modernes impose petit à petit leurs lois et présence

 
D’après les spécialistes de l’industrie des médias, les médias traditionnels, entendez surtout par la, la presse écrite telle qu’elle a toujours existé est condamnée à disparaître. Du reste sous la forme que nous connaissons. L’une des principales causes est qu’elle devient  au fil du temps, de moins en moins compétitive par rapport aux nouveaux  canaux de diffusion de l’information qui ont vu le jour avec la révolution numérique ou l’Internet. Selon le sociologue des médias et auteur de l’ouvrage intitulé La fin de la télévision, édition Le seuil (2006), Jean-Louis Missika . presse est fondée sur trois sources de revenu, trois modèles économiques bouleversés par l’Internet : les  petites annonces pour lesquelles la presse subit la concurrence de sociétés sur Internet comme eBay ou Craig’s List ; la publicité, segment sur lequel domine des géants comme Yahoo! ou Google qui s’emparent de l’essentiel des ressources ; et enfin la vente au numéro qui se heurte aux habitudes de gratuité de l’information des internautes. Ainsi, pour se maintenir les médias classiques ont besoin de gros financements. Lesquels se font rares puisque selon des études, les gros investissements dans ce secteur ne sont pas rentables à court terme. Pourtant les charges de production restent élevées. Par exemple, selon les spécialistes, les investissements en matériels d’impression et l’achat de papier représentent près de 10% des dépenses du journal. S’y ajoute le coût de la production intellectuelle qui s’élève à près de 20% des dépenses totales.
Face à ce défi quasi insurmontable, la timide réaction des groupes de médias traditionnels qui a consisté à s’afficher sur l’Internet n’a pas suffi pour endiguer la dégringolade de leur cote. Au contraire, l’explosion en 2006 des médias citoyens et communautaires tels que les blogs ou des sites comme You Tube, qui affichent gratuitement chaque jour des millions de vidéos postées par les internautes, les médias classiques ont du mal à suivre. Pire encore, les fournisseurs d’accès à l’Internet et les opérateurs de téléphonie mobile se sont invités dans ce marché devenu exigue. Ainsi sur le portail de certains d’entre eux, il est offert aux abonnés, la possibilité d’accéder à un système original d’alerte pour l’actualité. Sans compter des géants comme Yahoo ! qui se sont lancés dans la production de contenu.
A la vérité, pour les spécialistes, cela n’est que l’aboutissement d’un processus dont l’élément annonciateur a été présenté à l’Exposition universelle de New York, en 1939. En effet, d’après Scientific American, « en 1939, à l’Exposition universelle de New York, on pouvait voir l’un des premiers programmes télévisés. Mais le poste de télévision était à lui seul digne d’attention : à la fois radio, magnétoscope et projecteur. Cet appareil illustrait le souhait de fondre tous les médias en une seule entité». C’est donc sans surprise que la première riposte des médias classiques, pour se maintenir, a été de s’approprier ces nouveaux canaux de diffusion de l’information et pour les groupes de presse qui en ont les moyens de nouer des partenariat ou d’acheter des «cybermadias » très connus. C’est le cas du groupe de médias New Corporation qui avait racheté MySpace. Il en est de même pour, The Nework Times, qui a préféré se positionner sur le numérique en définissant une stratégie de marque. «Le quotidien américain met en avant son titre, réputé pour son sérieux et sa rigueur, pour décliner sur Internet, de l’information écrite, sonore, visuelle sous un label éponyme », souligne Jean-Louis Missika. Mais cette option n’est pas à la portée de tous. «Cela exige de lourds investissements (…) indispensables si les médias traditionnels veulent survivre ». Cet avertissement est à prendre au sérieux, même dans les pays africains où les médias classiques semblent avoir encore de beaux jours devant eux.
David Ya


mercredi 19 septembre 2012

La technologie du cloud inspire un nouveau serveur pour les centres de données modernes



Le 4 septembre dernier, lors du lancement officiel international en ligne, de Windows Server 2012, Satya Nadella, président de Microsoft Server and Tools Business (serveur et outils d’entreprises), a annoncé la mise à disposition générale de cet outil novateur. Dans son discours de présentation, Satya Nadella a décrit de quelle façon Windows Server 2012 est une pierre angulaire de l’OS Cloud qui offre aux clients une plateforme moderne pour les applications du monde entier. «Le système d’exploitation a toujours été le pouls de l’informatique et il traverse actuellement un renouveau avec le nouveau monde des services cloud continus, des équipements connectés et des données lourdes», a expliqué Satya Nadella. «L’expérience exceptionnelle de Microsoft dans les systèmes d’exploitation les plus largement utilisés, les applications et les services cloud nous met en position d’offrir l’OS Cloud, basé sur Windows Server et Windows Azure tout en aidant les clients à réaliser un centre de données sans limite». Bâti à partir de l’expérience du géant américain de l’informatique en matière d’exploitation de centre de données internationales qui se base sur des centaines de milliers de serveurs fournissant plus de 200 services cloud, Windows Server 2012 élargit la définition d’un système d’exploitation sur serveur, incorporant des technologies traditionnellement séparées, telles que le stockage avancé, la mise en réseau, la virtualisation et les capacités d’automatisation. Des centaines de nouvelles fonctions peuvent aider les clients à réaliser une avancée transformationnelle en termes de vitesse, d’échelle et de puissance de leurs centres de données et de leurs applications. En association avec Windows Azure et System Center, Windows Server 2012 permet à ses clients de gérer et d’offrir des applications et des services sur des clouds publics, hébergés ou privés. Ce nouvel outil promet d’être avantageux pour les clients de la firme qui pourront désormais  utiliser leurs compétences et leurs investissements existants dans la gestion de systèmes, le développement d’applications, les bases de données, l’identité et la virtualisation pour profiter de Windows Server 2012 et tirer au mieux parti de l’informatique dématérialisée.
Le cloud computing, informatique virtuelle ou encore informatique dans le nuage, est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants, des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur.
David Ya





Transaction bancaire : la sécurité se renforce avec la carte à validité virtuelle



  
Dr Amon Ettien

Les solutions mises en œuvre pour accroître la célérité dans les transactions financières, notamment dans les opérations bancaires, exposent le système à diverses formes d’insécurité. Cela va du piratage informatique aux vols des instruments de payement comme le chèque et la carte bancaire.
Dr Amon Ettien, ancien enseignant-chercheur à l’Université de Paris VI et à l’Institut national polytechnique Houphouët- Boigny  (Inp-Hb) de Yamoussoukro, a mis au point une solution adaptable à toutes les cartes existantes. Son intérêt pour ce sujet est parti d’une discussion qu’il a eue avec une caissière d’une banque de la place. «Le début de mes travaux date de 1997. Ils font suite à une question d’angoisse d’une caissière dans une banque de la place, tendant à me faire croire que j’aurais tiré un chèque au porteur, alors que ce n’était pas le cas. C’est alors que je m’étais rendu à l’évidence que nous sommes tous à la merci de la fraude. Alors une question à germé dans mon esprit : quelles solutions faudrait-il mettre en place de sorte que, même perdus ou volés, les moyens de paiement scripturaux ne puissent être utilisés frauduleusement ? », explique Dr Amon Ettien. Aussi, ses premières analyses des systèmes de payement font-elles apparaître une grande  faiblesse : sur le marché, aucune solution ne permet de garantir à leurs porteurs légaux l’usage exclusif des instruments de payement. Ce, en raison des risques de falsification, de vol ou des nombreuses techniques qui permettent de soutirer les codes personnalisés attribués aux bénéficiaires légaux et d’en user frauduleusement. C’est donc sur ce constat qu’il va baser  sa solution qu’il définit comme étant une couche de sécurité supplémentaire. «Mes solutions sont à prendre pour des options de cartes, comme le sont le système de freinage ABS et l’air-bague par exemple sur une automobile. Ce type de carte s’adresse donc aux usagers qui aspirent à plus d’assurances et de garanties », explique-t-il. En effet, la carte à validité virtuelle se fonde sur l’hypothèse qu’il n’est pas nécessaire de maintenir une carte bancaire active tout le temps. Surtout que selon lui, les statistiques indiquent qu’en Occident, la carte bancaire est utilisée en moyenne 1,5 fois par jour; et en Afrique, peut-être une fois tous les 15 jours. «Pourquoi exposer la carte aux risques d’utilisation frauduleuse pendant tout le reste du temps où elle dort. Pour moi, cette manière de la gérer  est une faille à colmater », souligne Dr Amon. Qui indique que la technologie développée de la carte à validité virtuelle est destinée à corriger cette faiblesse. En effet, comme son nom l’indique, sa validité n’est pas permanente sur toute sa durée de vie. Son utilisation implique un couplage intime entre son porteur et la banque. Autrement dit, la carte bancaire à validité virtuelle introduit la gestion et l’interactivité en temps réel, lors d’une transaction. De ce fait, «les données usurpées, tout comme la carte volée ou perdue, ne sont pas suffisantes pour faire une opération. Le principe consiste à la verrouiller au niveau de la banque pendant les moments où le titulaire n'en a pas besoin. La validité est donc activée à la demande, évidemment après avoir identifié et formellement authentifié le porteur légal, et ce, juste pour la transaction en cours de réalisation. Immédiatement après, la carte est désactivée dans le système », souligne le chercheur ivoirien. En procédant de la sorte, on évite d’exposer inutilement la carte à la fraude, au moins sur des moments où le titulaire l’a rangée dans son étui. Au demeurant, cette innovation ne portent pas sur les technologies mises en œuvre dans la réalisation des cartes. Il s’agit plutôt d’algorithmes destinés à modifier leur gestion et leur utilisation à des fins sécuritaires. «Mes algorithmes apportent des couches de sécurité supplémentaires à tous types de cartes bancaires dont l’utilisation interagit avec un automate distant qui en assure le contrôle. C’est ce qu’on appelle le mode Online », assure Dr Amon. Cette innovation brevetée attend encore d’être vulgarisée.

David Ya

Cnra: Un savoir faire confirmé



Les semences de plusieurs variétés de cultures ont été mises au point par le Cnra


L’Université Félix Houphouët-Boigny, ex- université de Cocody (Abidjan),  a été le cadre degrandes festivités marquant la rentrée universitaire. Dans un cadre nouveau et sous le thème évocateur de «Journées du départ nouveau », l’enseignement supérieur national reprend vie. Ces journées qui se veulent fastes n’offrent pas moins  l’occasion aux instituts de recherche ainsi qu’à certains établissements supérieurs de renom, de faire connaître leur savoir-faire  technologique. L’Institut national polytechnique de Houphouet Boigny de Yamoussoukro dont la réputation n’est plus à démontrer, a choisi de présenter son mini-château d’eau. Ce produit innovant, destiné surtout au monde rural, pourra être d’une grande utilité à l’Etat qui cherche encore des moyens simples et efficients pour mettre de l’eau potable à la disposition des populations rurales.
Outre l’Inphb, le Centre national de recherche agronomique (Cnra) a exposé les produits technologiques de sa longue expérience de recherche agronomique. Parmi ceux-ci, ses liqueurs à base de cacao, de café, de gingembre ; ses semences à haut rendement de cacao, cola, graine de palme, de café,  ainsi que de beaux meubles faits à partir de bois d’hévéa. L’histoire de la recherche de variétés plus performantes, du reste en ce qui concerne le cacao, est antérieure à 1954, date à laquelle, l’Amelonado, la première variété de cette culture phare du pays est apparu. Sa précocité de 6 ans et sa faible productivité (0,3 à 0,5 tonnes à l’hectare)  ne l’ont pas empêché d’enrichir les premiers planteurs du pays devenus millionnaires. Mais la recherche agronomique nationale voulait mieux. En 1975, 12 hybrides sont mis au point. Cette  trouvaille offre un délai de production de 3 ans et une productivité améliorée de deux tonnes à l’hectare. Trois ans plus tard, en 1978, un autre palier est franchi. Sept  nouveaux hybrides sont vulgarisés. Avec un rendement allant jusqu’à trois tonnes l’hectare et la précocité ramenée à deux ans, la culture cacaoyère atteint son apogée. Aujourd’hui, si cette spéculation qui a connu pendant longtemps une traversée du désert résiste, et demeure l’une des principales sources d’entrée de devises pour la Côte d’Ivoire, c’est parce que sans cesse, les chercheurs ont amélioré ses performances. En 2007, la vulgarisation des clones dénommés «cacao Mercedes» par les paysans, en raison de sa précocité (18 mois pour entrer en production) et son rendement qui excède les 3 tonnes à l’hectare ont  permis à la cacaoculture de tenir la dragée haute à l’hévéaculture qui monte en puissance. Selon docteur Mathurin Koffi Okoma, chercheur en biotechnologie génétique et amélioration des plantes au Cnra, le meilleur à  venir. Il fonde sa conviction sur les avantages de la biotechnologie qui permet d’accélérer la mise en œuvre de clones toujours plus performants. C’est ainsi qu’une variété comme le «cacao Mercedes » a été conçue avec des atouts comme la capacité de résistance à la pourriture brune des cabosses et aux mirides, en plus de sa grande productivité et sa précocité. Par ailleurs, la culture in vitro, utilisée aujourd’hui par cet institut de recherche,  permet de produire rapidement et en grand nombre des plants de qualité pour les mettre à la disposition des producteurs.

David Ya

Recherche scientifique et innovation technologique : La Côte d’ivoire en quête d’un dispositif novateur



Cissé Bacongo, ministre de l'Enseignement sup. et de la Recherche scientifique

Les bienfaits et de science et de la modernisation ne sont plus à démontrer. Car,  il est de notoriété  que les pays qui maîtrisent la science et ses applications dominent l’économie mondiale, contrôlent les marchés et imposent leur culture. La science, la technologie et l’innovation constituent, de ce fait, les puissants outils de développement dont aucune société ne peut, actuellement faire l’économie. En effet, la vitalité des activités scientifiques, technologiques et le niveau d’utilisation des résultats de la recherche, dans l’appareil productif, constituent des facteurs déterminants de la capacité d’une nation, voire d’une région, à assurer son développement socio-économique et l’amélioration de la qualité de vie de ses populations. Consciente de cette réalité, la Côte d’Ivoire dès l’indépendance a créé les conditions pour assurer un développement durable. Il existe des universités, des grandes écoles, des centres et instituts de recherche tant priés que publics ( Cnra, Csrs, Irma, Grto, Inp-Hb, Vires, Africa-rice, scaso, Lanema, Lanada, Vtib, Sodexam, I2t, Pasres, Pétroci, Oipr). Outre les infrastructures, et malgré les conditions difficiles de travail, les autorités estiment que « les chercheurs ivoiriens trouvent. » A preuves, ils sont primés au plan international. Leurs compétences sont reconnues même au-delà des frontières africaines. C’est ce qui explique que les chercheurs ivoiriens bénéficient chaque fois de subventions et autres conventions venant de l’étranger, des contrats de recherche.
Toutefois,  aujourd’hui,  face aux multiples enjeux et mutations,  quel est  l’état de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.  Quelles sont les nouvelles orientations de la science de la technologie et de l’innovation en Côte d’Ivoire ?

A l’épreuve de la satisfaction de ses besoins réels de développement, la Côte d’Ivoire est confronté à de graves paradoxes marqués par l’imprécision du statut juridique de la recherche scientifique, malgré la création en 1971 par le décret 71-480 du 23 septembre 1971d’un ministère spécifique de la recherche scientifique, pour marquer le rôle prépondérant de la recherche. Ce domaine est aussi caractérisé par la quasi-absence de financement adéquat de la recherche dont le non respect du plan d’action de Lagos, en 1980, né de la résolution des chefs d’Etat africains et réaffirmé à Addis-Abeba, en 2007, d’affecter à la recherche, au moins 1%du Pib de leur pays respectif. Mais en réalité, le budget alloué à la recherche en Côte d’Ivoire est de 0,0125%, soit environ 900 millions de Fcfa ou beaucoup moins.
Sans oublier la déficience de mesures incitatives qui conduit au transfert inverse de technologie et à la fuite de cerveaux.
 Selon M. Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, depuis une décennie environ, la recherche en Côte d’ivoire, connaît de nombreux problèmes qui se résument au plan financier par un faible niveau de financement des activités de la recherche (environ 0,15% du Pib) et au plan matériel et humains par l’insuffisance des chercheurs, la mauvaise utilisation des ressources humaines, matérielles, l’insuffisance et l’inadéquation des équipements de recherche, la vétusté et l’obsolescence des infrastructures du dispositif de recherche et la faible valorisation des résultats de la recherche.
Par ailleurs, poursuit le ministre, la crise post-électorale qui a exacerbé cette situation déjà précaire, a vu la désorganisation quasi-totale de ce secteur et la destruction du peu de matériel restant.
« Alors que gouvernants envisagent,  l’horizon 2020 d’inscrire la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents, il est difficile, en l’état actuel des choses, d’évaluer l’ampleur des dégâts et de se prononcer avec certitude sur la contribution du secteur de la recherche au processus du développement national, » a-t-il ajouté.
L’on comprend dès lors que l’un des défis que la Côte d’Ivoire doit relever pour amorcer la reprise de sa croissance est de se doter d’un dispositif de recherche non seulement novateur, dynamique, performant et compétitif mais aussi adapté aux exigences du développement socioculturel, économique et politique national.
Un tel défi impose de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de recherche pertinents, dont l’exécution permettra à terme de satisfaire les besoins des populations et accroître leur bien-être.
C’est dans ce contexte que les organisations régionales et sous-régionales ont pris conscience que la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) passe nécessairement par la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation.
De ce fait, les chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO ont, à travers le traité révisé, reconnu le science et la technologie comme les dénominateurs devant assurer le développement des secteurs stratégiques, accélérer l’industrialisation de la région et contribuer à la réduction de la pauvreté par la création d’emplois.
Ainsi, la CEDAEO a-t-elle organisé en 2004, la première conférence des ministres en charge des départements de la science et de la technologie. Cette rencontre de haut niveau a recommandé de doter la sous région d’une politique viable en science et technologie, dont l’objectif est de développer l’agriculture, les transports, les communications, l’industrie, l’énergie, la santé, l’hygiène, l’énergie,  l’éducation et  les ressources humaines ainsi que la préservation de l’environnement. Dans cette optique 13 ministères de CEDEAO, spécialisés sur cette question ont adopté deux documents de politiques régionales portant sur la science, la technologie et l’innovation et sur la recherche scientifique, respectivement à Yamoussoukro (24 mars 2012) et Cotonou (27 juin 2012). L’on peut retenir de ces deux rencontres, deux recommandations majeures aux Etats membres. A savoir, élaborer des politiques nationales de science, technologie et innovation ; consacrer 1% de leur Pib au financement des sciences, technologie et innovation conformément à l’accord de Lagos.

La politique de la Côte d’Ivoire pour relancer le secteur des sciences et technologique s’inscrit dans celle de la CEDAEO en matière de science, technologie et d’innovation ( Ecopost) visant la transformation des Etats membres de cette organisation en pays à économie intermédiaire, à partir du développement et de l’utilisation de la science, la technologie et de l’innovation dans les secteurs socioéconomiques et environnementaux. C’est pourquoi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la direction générale de générale de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a adopté les 2 et 3 août 2012 à Abidjan, un plan stratégique de la recherche scientifique pour la Côte d’Ivoire.
« Disposer au niveau national, d’une politique et d’un plan stratégique de recherche scientifique et technologique est primordial pour le développement de toute recherche. Cette politique n’aura de sens et de valeur que si dans sa phase de mise en œuvre, elle fait l’objet d’une évaluation continuelle. Cela nécessite des moyens et un cadre opérationnel viables et fiables, » s’est justifié Pr. Kati-Coulibaly Séraphin, directeur générale de la recherche, de l’information scientifique et technologique de ce ministère.  C’était au cours de l’atelier de validation du document de politique et de matrice d’actions stratégiques de la recherche scientifique.
Ce document comporte la politique de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, le plan stratégique de mise en œuvre des actions de développement et de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ; les fiches de renseignements des données pour l’inventaire du potentiel scientifique et technologique.
Mieux, il est créé une Direction chargée de la valorisation et de la promotion. De ce fait chaque année, il est prévu la semaine de promotion de la recherche (Sepri). C’est une plate-forme de rencontre entre chercheurs, opérateurs économiques et les consommateurs qui permet aux chercheurs de montrer les résultats de leurs travaux afin de bénéficier d’éventuels financements des opérateurs économiques.  C’est pourquoi des recommandations ont été faites afin que l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi) se mette à la disposition des chercheurs pour les breveter et surtout faire en sorte qu’ils puissent bénéficier de moyens pour produire davantage.
De plus, au niveau financier, un Fonds national de la recherche scientifique est sur le point de voir le jour. Ce financement  se décline aujourd’hui à travers le Programme d’appui stratégique à la recherche et à l’enseignement supérieur ( Pasres) doté d’un montant de 5 milliards de Fcfa.  De la vie des spécialistes, ce fonds va beaucoup apporter à la recherche car il sera le départ du financement dans la durée de ce domaine.
C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire peut s’engager pour « le départ nouveau » aux fin de la placer dans la trajectoire des pays émergents à l’horizon 2020.

David  Ya 
ALFRED KOUAME





 

lundi 17 septembre 2012

Africa Telecom People 2012 :L’avènement du haut débit passe par l’attribution de licences 3G…




La 3ème génération de téléphonie mobile a pour objectif de fournir des services multimédias en situation
de mobilité et des débits de données jusqu’à 2 Mbps. Le concept de système 3G a été standardisé à
haut niveau par l’Union international des télécommunications (UIT) sous le sigle IMT-2000 (International
Mobile Télécommunications 2000).

L’IMT-2000 a été décliné par les différents groupes de standardisation régionaux, pour aboutir enfin à la
constitution de plusieurs standards distincts, dont les deux principaux sont le W-CDMA (promu par
l’Europe et le Japon) et le CDMA 2000 (promu par les Etats-Unis). Le standard 3G européen est ainsi
connu sous le nom d’UMTS (Universal Mobile Télécommunications Services) et est développé par 3GPP
(3rd Génération Partnership Project), une coopération entre organismes de standardisation régionaux en
télécommunications.

Au vu des pressions diverses auxquelles elle a dû faire face, l’UIT a validé en tout cinq standards 3G
distincts sous la bannière unique IMT-2000. A en croire ces quelques exemples, les nouvelles normes
de la téléphonie mobile, dont les plus utilisées sont l’UMTS et le CDMA 2000, gagnent du terrain,
notamment sur les marchés émergents. Réduisant du coup une partie du fossé technologique qui sépare
ces derniers des marchés développés. On s’aperçoit très vite que les premi.res applications grand public
de la 3G visent l’accès à Internet haut débit, le visionnage de vidéos, d’émissions de télévision et la
visiophonie.

L’Afrique n’a donc plus que le choix de prendre le train en marche afin de répondre. La globalisation des
besoins télécoms des utilisateurs. L’innovation est aussi la pièce maîtresse de la survie des opérateurs,
qui ont amorti l’ensemble des usages possibles avec leurs réseaux 2G et 2,5G.

Les autorités de régulation sont-elles sur la même longueur d’onde pour accompagner les opérateurs,
les équipementiers et les consommateurs ? Si les pays du Maghreb et d’Afrique australe semblent
prendre le rythme de la compétition technologique, il n’en est pas de m.me pour l’Afrique subsaharienne,
où le nombre de licences accordées reste dérisoire et les coûts d’acquisition encore prohibitifs. Les
autorisations de migration sont un véritable parcours du combattant. Il faut environ 3,5 milliards de francs
CFA pour une licence 3G au Sénégal, contre 10 milliards au Bénin. La Côte d’Ivoire pays d’accueil
d’Africa Telecom People en a fixé le montant à 6milliards, quand au Congo Brazzaville Airtel a dû mettre
7 milliards sur la table pour obtenir.

Tout ceci pour situer l’enjeu du thème central «3G, les enjeux pour l’Afrique ?». Il me plait ici de rappeler
encore une fois le rôle important d’une plateforme comme Africa Telecom People (ATP). ATP donne non
seulement l’opportunité à de nombreuses entreprises africaines de s’exprimer devant des prospects
potentiels à moindre coût mais offre également la possibilité aux professionnels de se mettre à jour sur
les dernières tendances. Aussi, le grand public n’est pas complétement rejeté mais accueilli aux
expositions et à certaines conférences car la spécificité du marché africain fait que par solidarité celui-ci
ne peut être complètement écarté de l’échiquier des grands rendez-vous.

Je remercie comme cela est de circonstance le parrain de l’événement, M. Bruno Koné qui pour la
deuxième année consécutive nous honore. Un remerciement spécial ensuite à ses homologues des
autres pays et aux délégations étrangères qui ont fait le déplacement ici à Abidjan.

Enfin, grand merci aux sponsors qui nous accompagnent, pour beaucoup depuis plusieurs années.

Je vous souhaite une agréable et prospère participation à ATP 2012.



Oswald Guy-Cyr Louéké

    Producteur Exécutif



Présentation de l’événement



Africa Telecom People (ATP), se veut l’événement majeur de l’année 2012 en Côte d’Ivoire. En effet cet
événement de portée africaine, est prévue pour être le plus grand événement télécom en Afrique
francophone. Il est a sa 8ème édition. Ainsi après Dakar (2004), Libreville (2005), Casablanca (2006),
Brazzaville (2008) et Paris (2010), l’événement est revenu définitivement à Abidjan où il a été organisé
en 2007 et 2011. Son slogan est favoriser les échanges, consacrer les meilleurs.



Thème d’ATP 2012 : 3G, quels enjeux pour l’Afrique ?



Africa Telecom People, se tient en trois phases : L’Exposition - le meeting – La soirée des Awards.

. L’exposition : C’est un espace commercial réservé aux principaux opérateurs télécoms (fixe, mobile,
Internet), les équipementiers (vendeurs de terminaux, solutions à valeur ajoutée, ect.) et les partenaires
(media, informatique).
. Le Meeting : C’est une série de conférences et ateliers animé par des entreprises ou personnes qui
souhaitent entretenir un auditoire spécifique sur un thème d’actualité ou en rapport avec leur domaine
d’activité.
. La soirée des Awards : une prestigieuse soirée de gala au cours de laquelle les entreprises et
personnalités ayant été sélectionnées par un jury d’experts, reçoivent des trophées selon leurs
catégories (exemple : Trophée du Meilleur Opérateur Mobile Afrique de l’Ouest) pour l’année écoulée.




Le présent document a pour but de donner un aperçu de l’organisation déroulement de cette 8ème
édition.



Objectifs



1. Etre l’événement majeur sur la 3G en Afrique
2. Créer une seule et grande plateforme événementielle des TIC en Afrique francophone
3. Avoir des participants de qualité afin que les entreprises africaines nouent des partenariats sérieux
4. Renforcer l’image de marque d’ATP




Agenda



. Mercredi 3 octobre


08h – 09h : Accueil et installation des invités

09h – 9h20 : Mot de bienvenue,

9h20 – 9h40 : Allocution de Bruno Koné, Ministre de la Poste et des Tic de Côte d’ivoire

9h40 – 10h00 : Allocution de Hamadoun Touré, SG de l’UIT

10h – 12h : Séance plénière : 3G, quels enjeux pour l’Afrique?

Panel :

. Bruno Koné, Ministre de la Poste et des TIC de Côte d’Ivoire
. Max Ahouéké, Ministre Délégué de la communication et des technologies de
l’Information du Bénin
. Thierry Moungalla, Ministre des Postes, des Telécommunications et des nouvelles
technologies de l’Information du Congo
. Blaise Louembé, Ministre de l’Economie Numérique du Gabon
. Rémy Fékété, Associé à Gide Loyrette Nouel AARPI


Modérateur : Guy Zibi, Head of Consulting & Thematic Practices at Pyramid Research

12h: Ouverture de l’exposition



13h – 14h30: Pause déjeuner



14h30 – 16h00 :

Atelier 1 Salle San Pedro: Quel est l’impact réel de la 3G en Afrique? Cas de la Côte
d’Ivoire

- Sous-thème 1 : Quelle analyse du code des télécommunications?



- Sous-thème 2 : Quels nouveaux services impliquent la 3G?
- Sous-theme 3 : L’après 3G, comment se prépare-t-on?


Panel : Orange CI, ARTCI, Ericsson

Modérateur : Tecla Mbongue



Atelier 2 Salle Bassam: Le nouveau marché des applications mobiles en Afrique :

 Expériences & perspectives.

- Sous-thème 1 : Quelles sont les applications en vogue sur le marché africain?
- Sous-thème 2 : Y a-t-il un marché pour les terminaux et les applications africaines
- Sous-thème 3 : Quel rôle doivent jouer les opérateurs ?


Panel : ADA group, VMK, Moov CI

Modérateur :



16h – 17h30 :

Atelier 3 Salle San Pedro: PWCS, Wimax… ces technologies concurrentes à la 3G sont elles
fiables?

- Sous-thème 1 : Quelles sont les particularités du PWCS et du Wimax?
- Sous-thème 2 : Quel est l’empreinte de ces technologies sur l’environnement ou la
sante?
- Sous-theme 3 : Quelles sont les perspectives offertes par ces technologies?


Panel : Comium, IDREAMGROUP, ISOCEL Telecom

Modérateur : Mounir Diawara, PDG de Silicon Villa



Atelier 4 Salle Bassam: LTE, quel chemin suivre pour y parvenir facilement en Afrique?

- Sous-thème 1: Analyse du processus d’évolution d’un réseau mobile
- Sous-thème 2: Est-il convenable de passer à la 4G sans l’étape 3G ?
- Sous-thème 3: Quel est l’impact du mode d’attribution des licences dans les
migrations technologiques?


Panel: MTN CI, THAS Consulting, Ministre du Gabon

Modérateur: Bernard Sanchez



18h : Fin de l’exposition



20h – 23h : Soirée des awards



. Jeudi 4 octobre





08h00 : Ouverture de l’exposition

09h00 – 11h00 : Plénière Salle San Pedro : Principales menaces liées à la sécurité de
l’information dans les TMT (Technologies Media et Télécoms)



Pannel :

Marc Wabi, Associé Gérant de Deloitte & Touche Côte d’Ivoire

Olivier Mauduit, Responsable TMT et Audit des SI Deloitte & Touche France

Habib Bamba, Senior Manager en charge du pôle ERS (Enterprise Risk Services) de
Deloitte & Touche Côte d’Ivoire

Modérateur : Patrick M’Bengue, Président du GOTIC





Atelier 5 Salle Grand Bassam: Comment le haut débit internet peut-il booster les usages
des services à valeur en Afrique ?

- Sous-thème 1 : Comment résoudre la problématique du haut-débit par la 4G?
- Sous-thème 2 : Le mobile VoIP : Perte de revenus ou opportunité pour les
opérateurs 3G?



- Sous-theme 3 : Les terminaux compatibles 3G sont-ils abordables pour les
africains?


Panel : VIPNET, COMVIVA, SAMSUNG

Modetareur : Tecla Mbongue, Senior Analyst – Informa Telecoms & Media





12h: Visite des stands



13h – 14h30: Pause déjeuner



14h30 – 16h00



Atelier 6 Salle San Pedro: Les applications comme sources de revenus pour les opérateurs

 Mobile et les sociétés en Afrique

- Sous-thème 1 : Les applications mobiles sources de revenu pour les Opérateurs
- Sous-thème 2 : Les applications mobiles sources de revenu pour les Banques,


 Assurances et Commerçants.

- Sous-thème 3 : Quelle sécurité pour les applications mobiles?


Panel: People imput, Jetmultimedia,

Modérateur :



Atelier 7 Salle Bassam: Quels sont les projets structurants du Ministère de la

 Poste & des Ntic

- Sous-thème 1 : Le projet «un ivoirien, un ordinateur» expliqué
- Sous-thème 2 : La réforme de l’autorité de régularisation des télécoms expliquée
- Sous-thème 3 : La mise en oeuvre de l’e-gouvernance démontrée


Panel: Ministère PTIC, Poste de CI, ARTCI

Modérateur : Etienne Doh Kouadio, Directeur Général d’Alink Côte d’Ivoire



16h – 17h30 Salle Bassam: Cérémonie de Clôture

Panel:

. Bruno Koné, Ministre de la Poste et des TIC de Côte d’Ivoire
. Hamadoun Touré, Secrétaire Général de l’UIT
. Max Ahouéké, Ministre Délégué de la communication et des technologies de
l’Information du Bénin
. Thierry Moungalla, Ministre des Postes, des Telécommunications et des nouvelles
technologies de l’Information du Congo
. Blaise Louembé, Ministre de l’Economie Numérique du Gabon


Modérateur: Tecla Mbongue

Contenu:

- Mot & remerciements du parrain à ses hotes
- Revue en image des 2jours d’ATP 2012
- Mot de fin du Producteur Exécutif
- Cocktail de fin




18h00 : Fin de ATP 2012



Date / Lieux :



*Exposition : du Mercredi 3 au Jeudi 4 octobre 2012 (Mercredi: 09h – 18h – Jeudi : 09h – 18h)

Lieu : Salle des fêtes (opérateurs) et Foyers 1 et 2 (équipementiers)



*Meeting : du Mercredi 3 au Jeudi 4 octobre 2012 (Mercredi : 10h – 18h – Jeudi : 10h– 12h)

Plénière: Auditorium

Salle dédiée conférence : San Pedro / Grand-Bassam

Salle networking: Salon Ministériel

Salle de Presse : Un coin aménagé
*Soirée des awards : Mercredi 4 octobre 2012 – Lieu : Auditorium


source:Dossier de Presse